#ALGB17. C’est drôle comme ce hashtag dit tout. Un joli résumé de ces deux derniers weekend : Annecy, le Grand Bornand et le biathlon. Triptyque magique : le lac, la montagne, le sport.
Annecy
Il y a des endroits comme ça, un peu comme avec les gens d’ailleurs, on les aime au premier regard. Il se passe quelque chose de particulier. Pourtant ce jour de juin, il pleut à Annecy. J’ai beau scruter le paysage sous mon parapluie, je n’ai pas vu grand chose de la magie de la Venise des Alpes. Juste les bateaux qui dansent doucement aux Marquisats.
Et pourtant. Pourtant j’aime vraiment ce lac entouré de montagnes (oui, c’est original, je sais^^). J’ai l’impression qu’un air de magie flotte ici, un quelque chose qui donne envie de rester. Je ne connais pas encore tous les recoins de cette étendue d’eau qui serpente, mais j’apprends les sentiers et le nom des sommets. 2 heures en vélo pour en faire le tour cet été, zigzags entre les touristes compris. Parmelan, Baron, Semnoz, Veyrier, Tournette.
Et puis la neige arrive, j’ai hâte de voir la majesté du lieu parée de blanc. Il fait frisquet ce samedi de décembre, l’onglet du matin en ski de fond ne m’empêche pas de ressortir faire quelques photos ensoleillées. Et puis bon, il y avait des churros au marché de Noël 😀
(Parfois on n’a pas du tout le résultat qu’on avait imaginé et pourtant, avec tous ces défauts, j’aime beaucoup cette photo !)
Le Grand Bornand – Biathlon
Les Aravis pour moi, c’est d’abord le biathlon. Championnats de France et Coupes du Monde, quatre visites au son des balles qui tapent les cibles, des skis qui crissent sur la neige et des supporters qui crient leur joie de voir enfin leurs champions à la maison.
Les larmes de la retraite de Raphaël Poirée en 2007, les frissons des victoires de Justine Braisaz et de Martin Fourcade dix ans après. Et les copains avec qui je partage cette passion depuis tant d’années.
C’est aussi les chalets douillets du Grand Bornand, le Reblochon dès le petit déjeuner, le panorama à couper le souffle dominé par la Pointe Percée. Les sapins qui ploient sous la neige, le rayon de soleil qui perce les nuages et allume, avant de se coucher, ce décor de carte postale. L’endroit rêvé à photographier !
« Rien n’est plus vivant qu’un souvenir » Federico Garcia Lorca (et puis Julien Doré aussi)